Psychiatre belge au CHU Brugmann à Bruxelles et à l’hôpital psychiatrique «Les Marronniers» à Tournai où il pratique l’ethnopsychiatrie. Philippe Woitchik mène depuis plus de 20 ans des consultations transculturelles, notamment avec des patient.e.s issus de l’immigration. La perception du normal et du pathologique peut différer selon les contextes géographiques et culturels, dans ce sens l’ethnopsychiatrie a pour intention de soigner les patient.e.s en tenant compte de leurs représentations culturelles.
Artiste performeureuse et anthropologue visuelle brésilien.ne basé.e.x à Berlin. A l’aide de son corps, iel recherche à créer une épistémologie des communautés queer. Son travail s’inspire de l’esthétique de la post-pornographie et est imprégné d’une réflexion sur la violence de l’héritage colonial et l’investigation des concepts anti-coloniaux. Pêdra Costa fait partie du groupe de recherche « Pedagogy of Performance: scene visualities and critical body technologies in Brazil », à l’Université fédérale du sud de Bahia. L’axe de ses recherches est le savoir invisible.
Artiste-exploratrice chorégraphe et pédagogue française. Formée en arts visuels et en danse contemporaine, elle explore le corps, le geste dansé dans ses dimensions poétiques et politiques. Elle développe les possibilités artistiques et pédagogiques de la technique hypnotique. Elle crée « Danser brut » en collaboration avec une équipe d’artistes et d’enseignant.e.s -chercheur.se.s au sein du laboratoire « Bains ». Ses créations aux formats variés proposent des modes d’habitation où peuvent se déployer des figures chorégraphiques et des modalités d’être ensemble qui intensifient la présence au monde.
Belgian researcher, artist and experimental performer. Elle is a tantra practitioner and artistic researcher. Between 2007 and 2017 she ran the artistic research post-master program a.pass (advanced performance and scenography studies) in Brussels. There she also developed her own research on hope, under the umbrella of Bureau d’Espoir, a practice on the import, export and redistribution of hope. For this practice she initially worked on political theory, contemporary philosophy and later on on spiritual body practices. Her work has a transdisciplinary reach, linking contemporary philosophy to spiritual development, in the development of an ethics of coming together and rethinking our relation to the world we live in. Currently Elle lives as a monk in the self-organised spiritual community The Monastery.
Neuropsychologue, chercheuse belge au Coma Science Group, CHU, Liège. Son principal centre d’intérêt est l’étude des fonctions cérébrales résiduelles chez des patient.e.s en coma, état végétatif et état de conscience minimale. Elle s’intéresse aux processus de conscience modifiée (hypnose, transe cognitive, réalité virtuelle) notamment pour la gestion de la douleur chronique et lors d’interventions médicales. Elle coordonne l’étude sur la transe cognitive en collaboration avec Corine Sombrun, Olivia Gosseries, Steven Laureys et Charlotte Grégoire.
(Corine Sombrun : écrivaine française, ethno-musicienne initiée au chamanisme chez les Tsaatan en Mongolie. Grâce à son expérience de la pratique de la transe et à sa capacité à l’induire par sa seule volonté, elle collabore avec des chercheur.se.s en neurologie. Ces recherches scientifiques permettent de découvrir les mécanismes physiologiques liés à l’état de transe, son influence sur le fonctionnement des hémisphères cérébraux et de penser comment la transe peut devenir un outil thérapeutique efficace pour soigner certaines pathologies.)
Choreographer, performer, dramaturge, based in Amsterdam and Mexico City. In collaboration with Ricardo Rubio, he created “the school of tenderness” a platform to invest human consciousness by combining spirituality, art and healing practices. They are strongly inspired by medicinal plants, Robert is initiated into the energy of the Oxumare snake. He has created a series of solos but also works with various choreographers: Inger-Reidun Olsen and Marianne Skjeldal, The Monastery/Elle van Campenhout, Jasmina Krizaj and Simon Wehrli.
Docteur en sociologie belge, chargé de cours à l’université Saint-Louis de Bruxelles. Il fait partie du centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale et société de l’université Paris-Descartes (CERMES3). Ses différents terrains de recherche sont le développement personnel, les pratiques pédagogiques, l’handicap, la santé mentale et la parentalité. À travers ces différentes recherches, il pose la même interrogation : « Que signifie vivre dans une société individualiste, qui valorise l’autonomie de chacun.e comme jamais auparavant ? ».
Actif.ve.s en duo depuis 2015. Leurs “expériences de vie” s’attachent à repenser nos modes d’existence afin d’en proposer de nouvelles formes. Pendant des périodes définies, iels s’extraient du monde tel qu’on le fréquente habituellement pour tenter de le percevoir et de le vivre autrement. Iels questionnent ainsi les notions de productivisme, de gestion d’énergie, de rapport au temps, à l’alimentation et au sommeil. Nourri.e.s de nomadisme, iels jouent avec les limites entre monde humain, animal et végétal pour repenser alternativement leur mode de vie.
Artiste éclectique et métissée franco-malienne, exploratrice du mouvement et du son, enseignante, interprète et chorégraphe, musicienne. C’est par la démarche d’une rencontre permanente du corps avec d’autres disciplines telles que la musique, le cirque, le théâtre, les arts plastiques ou le cinéma que l’écriture de Fatou Traoré va se construire. Elle a dansé entre autres pour Anne Teresa De Keersmaeker, Nadine Ganase, Joanne Leighton, Les ballets C. de la B., Koen Augustijnen, Opiyo Okach, Cie 14:20, Jaco Van Dormael. En 1999, elle crée sa compagnie F.T.1x2x et elle continue son parcours d’interprète en tant que danseuse et chanteuse dans les spectacles de Nicole Mossoux, Michèle-Anne de Mey et Claudio Bernardo.
Anthropologue belge, maître de conférences à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Il est diplômé en anthropologie à l’Université libre de Bruxelles et a obtenu son doctorat à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. Son terrain porte sur les cultes de possession Afro-Brésiliens Xangô au Recife, dans la région du Nord Est du Brésil, où il explore les liens étroits entre cognition, émotion, perception et contexte culturel dans la transmission religieuse. Il étudie l’apprentissage émotionnel propre au phénomène de transe de possession au Brésil, les systèmes oraculaires, l’autonomisation des artefacts et la transmission